Dans l'exemple précédent, on peut noter que toutes les caractéristiques de l'avion ne sont pas essentielles pour sa reconnaissance de base. Il suffit d'un coup d'oeil à l'allure générale de l'avion plus qu'à la reconnaissance d'une série de caractéristiques. D'ailleurs, vous aurez rarement le temps de notez toutes les caractéristiques. La reconnaissance d'un type d'avion vient avec la pratique. Rappelez-vous votre première rencontre avec certains individus. On remarque la couleur de cheveux par exemple mais pas la forme du nez. Après de nombreuses rencontres, on le reconnaît de très loin, simplement à sa démarche.
La situation illustrée ci-haut provient d'un bref séjour d'un peu plus d'une heure en bout de piste à l'Aéroport internation de Montréal à Dorval. À cet aéroport, au moins une bonne douzaine d'avions étaient d'un type ou de l'autre. Il devient facile de répérer et ensuite de raffiner les éléments d'observation et de reconnaissance.
(Depuis l'éciture de ce texte en 2000, l'ATR-42 est devenu rare dans le ciel de Montréal. Par contre, un "sosie" le Dornier 328 pouvait être observé à l'été 2001) [Ce type d'appareil ne vient plus actuellement à YUL en 2004]
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