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17 février 2001 Semaine 33 du suivi de la construction d'un Pélican Sport d'Ultravia Aero International Inc. |
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| Luc et Jean-Claude Pasquet dans la préparation de petites pièces d'ajustement.
La semaine dernière (à gauche), utilisant la haute technologie de l'égoïne... et cette semaine ci-dessous. |
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| Le film terminé, rembobiné et appareil photo rangé, je me prépare à quitter. Jean-Luc Arsenault me dit avec un petit sourire "As-tu vu ce qu'ils ont reçu cette semaine?" ... "L'hélice à pas variable."
Pas long qu'un autre film est chargé... (pas grave car j'ai terminé le film le lendemain sur un engin pas mal plus gros que le Pélican...) Et vous vous en doutez, il y a maintenant une page sur l'Antonov An-124 "Condor" dans la section observation d'avions. C'est tout de même le 2e plus gros avion au monde et je ne crois pas que j'aurai un jour la chance de voir le plus gros, l'Antonov An-225 Mryia ("Cossack").
Revenons à notre hélice à pas variable... |
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| Jean-Claude Pasquet tient une des pales près du cône. On peut aussi voir "l'ordinateur" de contrôle, le commutateur et le mécanisme de contrôle du pas (bouton orange) qui s'installeront sur le tableau de bord. | ||||||
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L'arbre de contrôle est maintenant visible ayant enlevé le cône protecteur. | |||||
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| À droite, les deux cercles cuivrés sont les points de contact électrique. Les trois séries de traits concentriques permettent l'ajustement du pas de l'hélice à trois position. Série intérieure pour le décollage, série centrale pour la montée et série externe pour la vitesse de croisière. | ||||||
| Fabriquées en Nouvelle-Zélande, les pales sont de marque "Warp Drive". Le mécanisme de contrôle (spinner) est de marque "Airmaster" | ||||||
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L'ajustement de l'angle d'attaque des pales d'une hélice est délicat quand elles sont à pas fixe (C'est-à-dire quand l'angle d'attaque reste le même quelle que soit la condition de vol). On doit arriver à un compromis entre puissance au décollage et efficacité durant le vol à vitesse de croisière. Normalement, un pas fixe tend à perdre beaucoup d'efficacité à partir d'une certaine vitesse et c'est pourquoi sur les avions performants, on tend à installer une hélice à pas variable. | ||||
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Le Pélican n'est pas exactement ce que l'on pourrait appeler un avion rapide. Le choix de l'hélice à pas variable pour Luc et Christian repose plutôt sur leur besoin d'une traction optimale au décollage, plus particulièrement parce qu'ils considèrent la possibilité d'installer des flotteurs sur cet avion. Avec une hélice à pas fixe, ils auraient dû fixer le pas pour le décollage et la montée surtout, sacrifiant la puissance pour l'essentiel du voyage qui lui se fait à vitesse de croisière. Sur l'animation ci-dessus, on voit que l'hélice ne travaille pas de la même façon à angle bas (low pitch) pour décollage (tracé du haut) qu'à angle élevé (high pitch - coarse) pour le maximum de vitesse de croisère (tracé du bas). Dans les deux cas, notez que la rotation de l'hélice est identique, donc que le moteur tourne à la même vitesse. C'est le pas (l'angle) de l'hélice qui varie. C'est pourquoi les hélices à pas variable sont aussi appelées hélices à vitesse constante. |
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| Si vous voulez en savoir plus sur les hélices à pas variable, je vous suggère le site suivant avec un texte à l'intention des "pilotes" de simulateurs de vol. C'est donc un texte pour les mordus mais non nécessairement spécialistes, qui explique assez clairement le fonctionnement de ce type d'hélice et ses avantages.
pcme.com/Home/home.html?article=/articles/023/158/flighta_column.html |
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Luc et Christian vous invitent à communiquer avec eux |
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